Avant toute chose, je tenais à remercie Catherine Béhar, du temps qu'elle m'a accordé pour répondre à toutes les questions que je souhaitais lui poser.
Je sais combien son temps est compté, mais ces interventions régulières sur Direct 8, dans l'emission bien-être m'ont fait me dire qu'elle aurait tout plein de choses à nous dire sur les huiles essentielles.
Son interview est si complète, que je vous livrerai ses secrets en plusieurs parties.
Dores et déjà une bonne lecture .... Et si vous avez des questions à poser, je pense que Catherine se fera un plaisir de vous répondre !
Catherine, votre parcours en quelques lignes
Mon Parcours : On ne peut plus éclectique !
Je viens du monde de l’esthétique, en passant par les relations publiques et l’organisation de salons…
Suite à une mission pour un laboratoire de produits en phytothérapie, j’ai été « débauchée » pour représenter leurs produits auprès des prescripteurs … et puis et surtout, un accident de voiture qui m’a immobilisée et qui m’a permis de voir ce que je voulais vraiment faire dans ma vie : réaliser un rêve d’enfant : aider les gens à aller mieux !
Et aussi une amie très chère qui, elle avait eu le courage de réaliser ce même rêve et à qui je faisais réviser ses cours de Naturopathie. Pas un jour sans lui dire : « quelle chance tu as, j’aimerais tellement en faire autant, mais… » ; un jour, elle m’a regardée et m’a répondu :
« Qu’est-ce que tu risques ? Sinon de réussir ! »…
Voilà, cette petite phrase a été le déclic ! je me suis inscrite à la FLMN (Faculté libre de médecine naturelle) de Jean Pierre Willem (Les Médecins aux pieds nus) ;
Je me suis inscrite en Naturopathie et en me spécialisant en phytothérapie et en aromathérapie.
Parallèlement, j’ai fait la formation de Dominique Baudoux (Pranarom), en Aromathérapie scientifique et toute la partie Olfactologie avec Gilles Fournil, fondateur de la méthode. ; puis comme j’avais déjà une sérieuse formation en massage et soins du corps, j’ai continué en formation de massages énergétiques ; j’ai fait un cursus en Médecine Traditionnelle Chinoise et j’ai appris la Méthode Poyet qui est une technique d’ostéopathie fluidique à l’écoute du corps.
Le fait de toucher au corps, je me suis rendue compte, que cela suscitait des émotions, et bref, j’ai fait la connaissance de Claude Imbert, Sophro-analyste, dans le décodage des mémoires de la vie intra-utérines. J’ai fait toute ma formation de Sophro-analyste avec elle.
Cette méthode a beaucoup évolué, et aujourd’hui, la sophro-analyse, est une psychothérapie corporelle qui permet de :
repérer et symboliser les schémas inconscients qui créent, à votre insu, une grande partie de votre insatisfaction quotidienne (sentiment de solitude, d’infériorité, d’impuissance …).
vous en désidentifier par un questionnement subtil, puis, par leur rencontre énergétique et corporelle. Cela vous amène naturellement à vivre le calme mental.
Bien plus qu’une méthode, la Sophro-Analyse est un processus d’individuation, là où se trouve la joie immense d’être libre, parce que libéré de ses emprisonnements intérieurs.
C’est Gaëlle de Gabriac qui a repris l’Institut Européen de Sophro-analyse et qui dispense ce nouvel enseignement.
Pour ma part, aujourd’hui, dans cet accompagnement psychothérapeutique, j’utilise les Huiles Essentielles comme accompagnatrices, comme un « outils » supplémentaire pour accéder à l’émotion, et l’accompagner dans sa transformation.
Je suis également formatrice en Aromatologie pour l’Ipal (Institut Provençal d’ Aromatologie et de bien être du Lubéron).
Votre parcours de naturopathe/aromathérapeute va pouvoir nous confirmer que les HE ne sont pas un « jouet », et qu’elles ne s’utilisent pas n’importe comment, pouvez-vous nous dire quels sont les risques de s’auto médiquer avec des HE ?
Mon parcours professionnel, ne fait pas de moi « un Aromathérapeute », mais un « aromatologue ».
Je m’explique : qui dit Aromathérapeute, sous entend une formation médicale.
Je ne suis pas médecin, et mes différents diplômes et certificats, aujourd’hui, et en France, plus particulièrement n’ont pas la reconnaissance qui leur est dûe par l’ordre des médecins. Je n’ai donc pas le droit de poser un diagnostic.
Par conséquent, je n’ai pas le droit de prescrire, mais de « conseiller » à partir du moment où un "thérapeute" a posé un diagnostic.
En ce qui concerne l’automédication avec des huiles essentielles, ce n’est en aucun cas recommandé, car cela peut-être extrêmement dangereux.
Comme avec tout produit actif, du reste ! N’oubliez pas que l’huile essentielle est le concentré de tous les principes actifs de la partie du végétal qui a été distillée.
Cela peut devenir une véritable bombe, si certaines précautions ne sont pas respectées.
En effet, certaines huiles essentielles peuvent être dermocaustiques, c’est à dire qu’elles peuvent brûler ; d’autres, photosensibilisantes à l’exposition au soleil ; d’autres abortives ; d’autres neurotoxiques….
Vous comprendrez aisément, qu’à partir de là, sans un véritable diagnostic et sans une connaissance approfondie de l’utilisation des huiles essentielles, il n’est pas question de s’auto-médiquer.
La suite de l'interview trés prochainement !!!
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