Le Monoï (‘’huile parfumée’’ ou ''huile sacrée'' en langue polynésienne) était à l’origine une huile de noix de coco parfumée avec différentes fleurs, principalement le Tiaré (Gardenia tahitensis).
Cependant, d'autres populations (mélanésiennes, asiatiques, africaines et malgaches) ont de tous temps utilisé des huiles parfumées pour embellir et protéger leur peau, pour soulager et soigner leurs maux.
Il y a 4000 ans, les reines de la Haute Egypte les utilisaient également ; certaines huiles, souvent à base de Santal, étaient utilisées pour embaumer les morts.
C'est dire la puissance et l'efficacité de ces onguents.
En Polynésie, l’huile était obtenue par exposition au soleil de noix de coco râpées, et germées de préférence auxquelles on mélangeait de grosses poignées de fleurs en bouton, cueillies tôt le matin.
Ce mélange était brassé à la main plusieurs fois par jour de manière à ce que le parfum des fleurs pénètre bien l’huile tiède issue de la fonte naturelle des noix (procédé connu des parfumeurs sous le nom d'enfleurage).
Le moment venu (qu’un savoir ancestral permettait de déterminer avec précision), l’huile était exprimée et filtrée à travers des fibres ou des étoffes.
Une recette simple, que chaque clan accommodait de petits secrets de fabrication jalousement gardés. Il est toutefois connu qu'un intestin de bernard l'hermite était ajouté à la mécération (pourquoi faire ? Les réponses à ce sujet varient beaucoup...).
Les Monoï variaient en fonction des groupes d'iles constituant la Polynésie (Iles de la Société, Tuamotu, Iles Marquises...).
Si aujourd'hui certaines ‘’Mamas’’ tahitiennes font encore du Monoï de cette manière, il est évident qu’une telle pratique ne peut de nos jours répondre aux exigences combinées de la conformité cosmétique et de la production commerciale.
Pour les inconditionnel(les) du « Monoï des origines »
1 - Recherchez dans les magasins où l'on peut en trouver, 2 noix de coco, germées de préférence (Photos 1-2).
Pas facile, mais vous pouvez aussi les faire germer. Question de temps et de patience...
2 - Après les avoir cassées en 2 et jeté l'eau qu'elles contiennent, (souvent appelée à tort ''lait''), si vous ne souhaitez pas la boire (bien fraîche), râpez l'amande (et le germe s'il y en a un) dans un saladier ou une bassine.
3 – Mélangez à la noix râpée les fleurs de Tiaré.
Retirez le pédoncule des fleurs de Tiaré (Photo 3)
(enfin, celles que vous pourrez trouver – l'idéal serait le Jasmin -), et si possible peu ouvertes. (Photo 4).
Exposez le tout au soleil en malaxant plusieurs fois par jour.
4 – Lorsque le mélange aura rendu suffisamment d'huile, pressez-le à travers un torchon, et filtrez pour éclairci le Monoï ainsi obtenu
ET N'OUBLIEZ PAS... pour vous, Archipel Parfums à fait plus simple, au moins aussi efficace, et infiniment moins gras...
Bon à savoir :
Le Monoï peut également apporter beaucoup à votre peau après les mois d'été.
Outre qu'il prolongera agréablement les effets d'une exposition raisonnable au soleil, il saura également réparer les conséquences d'une surexposition momentanée.
Sans oublier le bien-être et la sensualité que laisse dans son sillage une huile légère et finement parfumée.
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